Réalisé par Nathalie Koné
Les questions liées à l’égalité des sexes et à la prise en compte du genre riment avec l’empowerment ou l’autonomisation et plus précisément l’autonomisation économique et politique.
Pour vivre et faire vivre leur famille, de nombreuses femmes s’investissent dans des activités informelles. Des activités ne sont pas comptabilisées dans le produit intérieur brut des pays, mais des activités qui font la différence compte tenu de leur impact social et économique.
A la 4e conférence mondiale sur les femmes à Beijing en 1995, l’ONU a estimé que « la pauvreté a un visage féminin » et que 70% des pauvres du monde étaient des femmes. Les causes de la pauvreté sont le défaut d’accès aux terres arables, le défaut d’accès aux services d’investissement financiers, la mauvaise santé, les pratiques culturelles néfastes, la dislocation des familles et l’emploi dans le secteur informel.
La majorité des femmes qui exercent une activité indépendante fait du petit commerce. C’est ce petit commerce qui nous mène à la rencontre des femmes du marché de Djicoroni à Bamako.